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Consult’action en Ardèche – Le Cheylard – penser les ruralités de demain

Le projet de résidence architecturale est organisé par le CAUE de l’Ardèche (Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et d’Environnement), le PNR des Monts d’Ardèche et le réseau ERPS (Espace Rural et Projet Spatial). Quatre résidences sont organisées simultanément  : Sainte-Marguerite-Lafigère, Saint-Cirgues en Montagne, Saint-Victor et Le Cheylard. La Consult’action mélange participation et implication citoyenne, action de terrain (entretien, événements festifs, expo, film en plein air, préfiguration de mobilier sur l’espace public), réflexion collective sur le devenir du village et permet de nourrir les recherches qui questionnent le développement des espaces ruraux.

 

A partir de la contrainte temporelle des deux semaines de résidence, nous avons mis en place des dispositifs
multiformes nous permettant d’être visibles dans l’espace public tout en récoltant puis en capitalisant la
matière recueillie.

OUTILS :Porteurs de paroles, cartes postales du futur, émissions sur la radio locale RDB, installations in-situ, micro-trottoirs, promenades collectives.

 

Lors d’une journée consacrée au devenir des collines, le 22 mai 2019, deux balades ont été organisées,
permettant à des habitants, propriétaires, élus, membres de la chambre d’agriculture, résidents des
villages alentours, spécialistes de la pierre sèche, de découvrir ou redécouvrir les chambas du Cheylard,
et de pouvoir apporter leur expertise. Ces visites collectives, permettent de re-pratiquer des espaces
où l’on ne va plus, de faire un état des lieux ensemble, d’échanger sur les obstacles et difficultés individuelles.
Mais elles sont également le lieu de préfiguration d’une gestion future, au delà des individualités induites par
le morcellement des parcelles. (Merci à ELIPS pour l’acculturation pierre sèche au fil des chambas)

 

«Chez nous il y a une source, je l’ai toujours
vu couler. Mon arrière grand mère
l’a partagée en plusieurs parties et l’a
donné aux voisins.»

 

“La qualité du vin n’était sans doute pas extra mais
le paysage plus riant que les sombres sapins”
Parole d’habitants collectée par le biais des cartes postales.

 

« On pourrait couper les
sapins, planter des oliviers
et des grenades, j’ai déjà des
plants que je fais moi-même,
le climat se réchauffe, il n’y
a pas d’entretien.» Parole de
propriétaire, jardinier

 

 

Equipe :

Benoît Boronnat – Urbaniste

Elise Lemercier – Urbaniste Les ateliers déconcertants

Morgane Cohen – Architecte

Ingrid Saumur – Paysagiste

Cécile Leonardi  – Sociologue, chercheuse

 

 

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